USA : un couple gay divorce… ils se partagent les jumeaux

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En Californie, un présentateur de télévision et son mari ont eu recours à une insémination artificielle et à une mère porteuse pour procréer. Mais le couple a annoncé son divorce avant que les bébés ne naissent… et a décidé de se partager les jumeaux. A l’un la petite fille, à l’autre le petit garçon.

David Tutera, une célébrité hollywoodienne de seconde zone et son mari Ryan Jurica ont annoncé en début d’année leur divorce après plus de dix ans de mariage, et alors que le couple attendait des jumeaux par « surogate » comme la loi californienne le leur permet. En clair, les deux hommes ont fertilisé deux ovules d’une femme tandis qu’une autre a loué son ventre pendant neuf mois pour le plaisir de ces petits Frankenstein.

Là où l’histoire se complique (ou se simplifie), c’est que chacun de ces messieurs est le père biologique de l’un des enfants (qui ont chacun in fine quatre parents) et qu’à l’heure du divorce personne ne souhaite se faire de cadeaux. Les deux anciens maris ont donc décidé à l’amiable d’un partage à la Salomon des nouveaux-nés.

David Tutera récupère donc « sa » fille Cielo tandis que le petit Cedric grandira avec son papa biologique Ryan Jurica. Ironique quand même quand on prône le mariage homosexuel et l’homoparentalité au nom d’une abolition des lois naturelles. Ces dernières reviennent au galop un peu facilement quand il s’agit de justifier l’injustifiable : séparer des jumeaux à la naissance.

Une histoire abracadabrantesque bientôt possible en France ?

Mariage homo tous : un homme accouche d’un bébé neutre !!

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Incroyable : en Allemagne, un transsexuel devenu mâle, mais ayant conservé ses organes féminins, a mis au monde un enfant conçu par insémination artificielle. Ce « papa » a refusé de donner un sexe à son bébé né à domicile… Des sénateurs socialistes préparent actuellement un projet de loi pour que ce genre de choses puissent se produire en France.  La déshumanisation, c’est maintenant !

Est-il besoin de commenter cette information terrifiante relayée avec complaisance par le magazine culturel de Libération, Next Libération (« Culture, tendances, mode, design ») ?

Les fonctionnaires de l’état civil allemand de Berlin, malgré leur plus grande tolérance, ont été confrontés à un cas particulièrement gênant , un « casse-tête administratif », comme le définit, avec tant d’humanité, Libération. Le 11 avril dernier, ils ont dû prévenir les autorités compétentes en matière d’enfance et de santé publique qu’un « homme venait d’accoucher » chez lui.

Le transsexuel, une femme qui avait décidé de devenir un homme, sans pour autant se faire enlever ses organes génitaux, a ainsi accouché chez lui (elle?) d’un enfant créé par insémination artificielle. Il (elle ?) se définit comme un homme et il s’est fait enregistrer à l’état civil comme tel, après avoir suivi un traitement hormonal. Selon l’élue écologique locale, Anja Kopfinger, « il a clairement l’apparence d’un homme. Il porte un bouc et n’a pas de seins ». Encore une vision stéréotypée et archaïque de la masculinité !

Le désormais homme a ainsi exigé être considéré par l’administration comme le père de l’enfant dont il a accouché. Très progressistes, les autorités se sont exécuté : ce statut de père lui a été accordé et a été inscrit dans les registres d’état civil. Il s’agit du premier enfant né uniquement d’un père ! «Dans toute ma carrière, c’est la première fois que je suis confronté à une chose pareille. A un moment ou à un autre, cet enfant va bien découvrir que son père est en fait sa mère !», s’est indigné Falko Liecke, le fonctionnaire réactionnaire en charge des affaires sociales de l’arrondissement de Neukölln, où l’enfant neutre est né.

Bien sûr, dans son combat pour la tolérance et l’égalité pour tous, le « père » (SIC) a également demandé à ce que l’enfant n’ai pas de sexe officiel et soit déclaré comme étant neutre. Dans leur homophobie primaire, les agents de l’administration ont refusé cette requête pourtant si légitime : « Un enfant sans sexe ? Là j’ai eu des doutes… », a expliqué  Falko Liecke en dissimulant son homophobie derrière une pseudo préoccupation pour le bien être de l’enfant. Un catho intégriste, de toute évidence !

Au final, sous la pression des autorités homophobes, le père a été contraint de donner un sexe à l’enfant. S’il a déclaré un fils, aucune source médicale ne peut vérifier que l’enfant dispose bien d’un sexe masculin, le futur père exemplaire ayant accouché à domicile, avec l’aide d’une sage femme.

En Allemagne, depuis 2008, les transsexuels peuvent changer leur identité sexuelle sans opération chirurgicale, avec simplement deux certificat psychologiques.  Depuis la création de cette loi progressiste, le nombre de changements de sexe officiels a plus que triplé dans le pays, passant de 444 en 2005, à 1657 en 2011. Seul un petit flou juridique continue d’exister autour d’éventuelles naissances (on va pas s’emmerder pour des gosses non plus…).  D’ailleurs, selon la présidente de l’Association pour la transidentité et l’intersexualité allemande, Andrea Budzinski, «l’Allemagne va devoir s’organiser. Il va y avoir des hommes enceints et des “Väterinnen” (néologisme qui pourrait se traduire par “pères-femmes”). Un jour ça deviendra banal».

Les Allemands sont habitués à ce genre de familles équilibrées puisqu’en 2009, la Cour d’appel de Cologne avait déjà autorisé dans un pareil cas la personne qui avait porté et accouché d’un bébé , à être considérée comme son « père » par l’état civil.

Mais rassurez vous : nous pourrons bientôt avoir ce genre de cas en France puisque les parlementaires socialistes Maryvonne Blondin et Michèle Meunier, à la tête d’un « groupe de travail sur l’identité de genre », nous promettent que le projet de loi arrivera bientôt ! «Nous réfléchissons depuis quelques mois à une loi qui faciliterait le changement d’état civil pour les transexuels. Comme en Argentine, en Allemagne ou en Espagne, il s’agirait de permettre à ces personnes d’obtenir de nouveaux papiers, correspondant à leur physique, sans avoir à se soumettre à une opération chirurgicale», précise ainsi la sénatrice PS Michèle Meunier.

Heureusement que les dangereux obscurantistes opposés aux lois progressistes de Taubira ont été frappés du sceau de l’infamie et que le progrès est désormais en marche… Déjà, fin juin, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) a recommandé l’introduction de la notion d’«identité de genre» dans le droit français (bien que Najat nous jure que les théories du genre n’existent pas…), afin de faciliter les changements d’état civil des transsexuels. La CNCDH, ainsi que les deux parlementaires socialistes demandent donc une déconnexion de la procédure judiciaire et de la procédure médicale (autrement dit, les socialistes veulent que les organes génitaux ne définissent plus l’homme et la femme).

De la même manière, en suivant les lumières socialistes, serait-il possible, quand on se sent 20 ans et que l’on en a 80, de changer d’état civil ? Cela serait intéressant pour les cartes SNCF et mettrait fin à de nombreuses discriminations ? Il faudrait également pouvoir changer sa taille sur consultation psychologique !

Dire qu’ils nous ont juré pendant tout le débat sur le mariage pour tous que ce genre d’horreurs digne du Meilleur des mondes ne se produiraient pas en France… Ils avancent maintenant à visage découvert !

Un épisode de South Park qui illustre parfaitement le sujet :

http://www.blog-video.tv/video-701970198b2b3-Le-Vagin-tout-neuf-de-Mr-Garrison.html

Fils de Taubira : la rumeur qui fait oublier le scandale

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Le site internet de France télévision (entre autres…), Francetv info, a-t-il profité d’une rumeur absolument mensongère sur l’emprisonnement d’un fils de Christiane Taubira, afin de tuer dans l’œuf les révélations de Valeurs Actuelles sur une autre affaire de justice mettant en cause un fils de Taubira, mais surtout la ministre elle-même, en profitant de la confusion entre les deux cas bien distincts ? C’est ce que laisse à penser le délai entre le lancement des fausses rumeurs et les article qui les démontent, mais également le contenu des articles, qui mélangent, dans une curieuse forme de propagande, ces deux affaires…

La rumeur bidon et le scandale gênant 

D’un côté, on a une rumeur absurde, un « fake » comme on en voit des milliers sur le net et que l’on reconnait assez rapidement : une fausse lettre d’une fausse mère de victime, selon laquelle un fils de Christiane Taubira aurait été emprisonné pour meurtre. Une info évidemment bidon, qui n’a été reprise par aucun site sérieux et qui traîne uniquement sur quelques blogs et sur les réseaux sociaux.

De l’autre, on a un article publié dans un magazine ayant pignon sur rue, avec de vrais journalistes (certes de droite, mais pas plus que les journalistes de Libé et du monde ne sont de gauche…). Selon Valeurs Actuelles, Christiane Taubira aurait profité de sa position de député et de son influence dans l’ancienne majorité socialiste, lorsque le PS était au pouvoir, en 2001, en écrivant une lettre à celle qui était alors garde des Sceaux, Marylise Lebranchu, pour demander à cette dernière de faire annuler purement et simplement une condamnation de son fils pour complicité de vol. Un scandale sauce monarchie ou URSS, où le politique aurait tenté d’influencer le judiciaire.

Des faits très graves s’ils sont avérés, qui vaudraient dans toute démocratie moderne, même 10 ans après les faits, la démission de la ministre en question (surtout lorsqu’il s’agit de la ministre de la justice). Mais nous en avons déjà parlé ici.

Des articles pour enfumer ?

Ce qui est vraiment curieux, est la corrélation, dans le temps, entre la sortie de l’article de Valeurs Actuelles et celui de Francetv info (ainsi que de plusieurs autres sites, comme Closer, L’internaute, Le Plus du Nouvel Obs, Hoaxbuster). Alors que la rumeur date, de l’aveu même du « journaliste » de France télévision, de mai 2013, le site internet a attendu le 12 septembre pour l’évoquer… soit le lendemain de l’article de Valeurs actuelles ! De quoi s’interroger sérieusement. Pourquoi attendre 5 mois pour démonter une rumeur dans un article publié, comme par hasard, le lendemain des révélations de Valeurs Actuelles, sinon pour semer la confusion ?

Ainsi, 5 mois après le lancement et la propagation de la rumeur dont plus personne ne parlait, des articles sont parus la même semaine (le lendemain, pour la plupart, à croire qu’ils étaient rédigés à l’avance…) que les révélations de Valeurs Actuelles, avec des titres aussi évocateurs et manipulateurs que ,  »Taubira fils prison » : décryptage d’une folle rumeur ; Fils de Christiane Taubira : ne vous laissez pas piéger par le hoaxChristiane Taubira et « son fils en prison » : décryptage de cette fausse rumeurCHRISTIANE TAUBIRA PIÉGÉE : LA FOLLE RUMEUR SUR SON FILS EN PRISON POUR MEURTRE…

Sous-entendu (et même explicitement ordonné) : circulez, il n’y à rien à voir !

La méthode d’enfumage est très clairement lisible dans un commentaire publié sur un site dédié au démontage « objectif et sans couleur politique » des rumeurs du web, Hoaxbuster : « non non, c’est toujours la même rumeur, seulement quelques détails ont été changés pour correspondre à l’actualité judiciaire. »

Bien sûr, par soucis de crédibilité, certains de ces articles évoquent le scandale mis en lumière par Valeurs Actuelles et/ou, la condamnation pour complicité de vol du fils Taubira. Mais aucun ne prend la peine de parler de ce qui est vraiment grave dans tout cela, la tentative de manipulation de la justice par la député guyanaise, à l’exception de France TVinfo, qui se doit de faire passer sa propagande avec un minimum de finesse (mais pas trop quand même).

Francetv info : l’article de propagande stalinienne par excellence !

Ainsi, dans un minuscule paragraphe au milieu de 6 autres paragraphes aux sous titres tels que « Qu’est-ce qui prouve que l’histoire est inventée ? ; D’où vient cette légende d’internet ? ; Pourquoi Christiane Taubira est-elle visée ? » (ceux qui ont fait un peu de rhétorique reconnaîtrons la bonne vieille méthode de manipulation qui consiste à poser des questions pour imposer sa vision des faits sans en avoir l’air), l’article cite Valeurs Actuelles en précisant (véridique !) que cette information n’est « jamais mentionnée dans l’autobiographie de la garde des Sceaux ». Nous sommes ravis (mais pas surpris) d’apprendre que sur le service public, les journalistes prennent leurs sources dans les autobiographies officielles des gouvernants…

Et de conclure, encore une fois, en faisant comme si la véritable info de Valeurs Actuelles était la condamnation du fils et non la lettre de Taubira à Marylsie Lebrachu : « Il s’agirait dans tous les cas d’un délit et non d’un meurtre. »

Est-il besoin ici de revenir sur le scandale des journalistes du service public (France 2, France 3, France Inter, France culture, France Info…) et de leur engagement militant incroyable envers la gauche, alors qu’ils sont censés être les plus neutres car payés par les impôts de tous les Français, dont les 20% qui votent FN et qu’ils conchient à longueur de reportages et autres articles militants ??!!

N’en parlons pas… 

Pour ceux qui se poseraient encore des questions, le message publié dans le Nouvel Obs est extrêmement clair : « Elle est noire et nous pouvons déceler un message raciste implicite à ce récit ». Rideau…

Tout aussi inquiétant, à l’heure actuelle, aucun gros site d’information n’a, du coup, osé reprendre l’information concernant les méthodes oligarchiques de la ministre de la justice.

Les journalistes auraient-ils eu des consignes afin de profiter de ce vieux fake pour décrédibiliser les informations de Valeurs Actuelles ? Certains internautes circonspects se demandent même si la rumeur initiale n’aurait pas été lancée par les supporters de Taubira afin de préparer un contre-feu pour le jour où les révélations sur la tentative d’influence sur la justice de Christiane sortiraient. Sans aller jusque là, on peut déjà s’inquiéter de voir comment la rumeur a été exploitée pour étouffer le véritable scandale.